La rentrée est enfin derrière nous!

Par Isabelle Millaire


Autant j’aime l’arrivée de l’automne et la rentrée - depuis que je suis en âge de me souvenir de mes rentrées scolaires, j’ai toujours aimé les retrouvailles avec les copines, la découverte de mon prof et des confrères et consœurs de classe, la bonne odeur retrouvée des cahiers et des crayons et les nouveaux vêtements - , autant, maintenant maman, j’aime quand l’effervescence de la rentrée fait place à la douce et rassurante routine. J’aime quand le soleil est en phase avec la période de calme d’après-souper. C’est beaucoup plus facile de demander à Mimone d’aller dans le bain quand le soir commence à tomber que lorsqu’il fait un beau soleil éclatant! Et après quelques soirées sans lecture avant le coucher, Mimone a compris que lorsque je dis que c’est l’heure du bain, c’est là. Pas dans 20 minutes. Là . En tout cas, si elle veut son histoire avant de s’endormir. Avoir les nerfs solides a été ici un « prérequis » parce qu’il a d’abord fallu passer par les hurlements: « Si j’ai pas d’histoire, je fais des cauchemars! ». J’ai tenu mon bout… et pris de grandes respirations! Et depuis une semaine, c’est ma puce qui, au sortir de table, claironne qu’elle va dans la douche car elle veut une histoire! Petite victoire qui me rend fière et qui me prouve qu’à force de patience, on atteint ses objectifs, aussi minimes soient-ils.

Mimone fait ses devoirs. ©Éric Courchesne

J’aime aussi quand les devoirs deviennent un moment obligé, certes, mais « normal », c’est-à-dire sans pleurs et sans « évitement » à n’en plus finir: « J’ai soif. » « Je vais aiguiser mes crayons. » etc. Fini les négociations avec mon Lou. Il reçoit sa liste de devoirs et d’études le vendredi et il a jusqu’au vendredi suivant pour les faire. Tous. Il en a déjà oublié un. Ça s’est soldé par une période de jeux « perdue » pour remédier à cet oubli. Il a tenté de me faire porter le chapeau de ce malheureux incident. On lui a expliqué que c’était sa responsabilité de passer à travers sa liste de choses à faire. Il a compris. Enfin, je crois!

La reprise des activités en soirée ou les fins de semaine a également nécessité une période d’ajustement. D’abord pour arriver à l’heure, puis pour partir sans trop s’éterniser. Mes cocos ayant chacun recommencé une activité qu’ils pratiquaient déjà avant la pause de l’été, la danse pour Mimone et le karaté pour mon Lou, ils aiment jaser (OK, niaiser…) avec les ami(e)s au sortir du cours, aller parler au professeur et, dans le cas de Mimone, faire une ronde de câlins. D’accord, c’est agréable de voir qu’ils se sentent « chez eux » chez Karo-Forme et au Karaté Sportif, mais comme il y a toujours quelque chose à faire après, je dois prendre sur moi pour ne pas m’impatienter trop rapidement. Être ferme au moment de partir, sans chicaner ni menacer… pas toujours simple!

M. John et mon Lou. ©Éric Courchesne

L’approche de l’Halloween rime donc assurément avec le retour des bonnes habitudes. Par exemple, plus besoin de répéter que lorsqu’ils reviennent de l’école, la première chose qu’ils doivent faire, c’est vider leur boîte à lunch. Au début, c’était un bon 5 minutes de chialage en règle avant de se mettre au boulot. Maintenant, ils se débarrassent rapidement de cette corvée pour pouvoir passer à une activité plus amusante!

Quelques perturbations sont cependant à prévoir dans cette belle routine durement établie. D’abord, il y a l’Halloween qui tombe en pleine semaine, soit un jeudi soir… Réveil difficile assuré le vendredi matin qui suit! Et deux jours après la récolte des bonbons, c’est le changement d’heure… pas facile non plus sur le système! Mon rêve? Que le lendemain de l’Halloween soit décrété jour férié (OK, juste une journée pédagogique ferait mon bonheur!) et que l’on reste l’année durant à l’heure normale de l’Est. Vous êtes d’accord avec moi?

octobre 18, 2019 — Isabelle Millaire

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