Quand Pâques rime avec chocolat!

Par Marlène Lefebvre et Isabelle Millaire

Pâques. 

Pour certains et probablement beaucoup, cela a un sens religieux et je le comprends bien. 

Moi, Pâques, c’est… le(s) chocolat(s) et je sais que je ne suis pas la seule! Et encore là, certains diront «oui mais non, mais le chocolat, c’est noir ou rien, sinon c’est que du sucre et blablabla.» 

Le chocolat, c’est blanc, au lait, noir, aux noisettes, au caramel, aux éclats de biscuits… Pâques, c’est le chocolat gourmand et pas que celui avec lequel tu fais trempette avec ton café (d’ailleurs, en parlant de chocolat-trempette-et probablement noir, nous avons un ami ici à Montréal qui vient de Madagascar. Lors de son dernier voyage, il nous a ramené du chocolat 99%. Comment vous dire… Je vous parlais de chocolat gourmand, chocolat plaisir, chocolat douceur… Eh bien imaginez-vous que le 99% c’est tout le contraire!)

Chocolat de Pâques + Lebon Trait d'union

 

 

Le chocolat, gourmand donc, c’est s’arrêter rue de la Vicomte à Rouen (France) et observer les artisans chocolatiers d’Auzou travailler le chocolat AU LAIT à même les fontaines de chocolat AU LAIT à travers les fenêtres.

Le chocolat, c’est aussi les engueulades à la maison parce que lui, il a mangé 3 Ferrero Rocher et l’autre a terminé la boîte alors que moi, j’en ai mangé que 1!

Le chocolat, c’est aussi la tarte au chocolat de maman, ou le riz au chocolat, ou le régal de tremper son doigt dans le saladier vide (ou plein!), sentir la douce odeur dans toute la maison lors de la cuisson.

Le chocolat, c’est faire des chasses aux œufs à 30 ans. Ben oui, se prendre pour la poule et cacher les chocolats pour Jules, ou vice versa!

Bref. Le chocolat, c’est souvent de belles histoires, de beaux souvenirs mais, surtout, beaucoup de gourmandise partagée (ou non)!

D'ailleurs, en parlant de partage, voici celui d’Isa. Pour ma part, je l’ai lu, et ensuite, j’ai mangé le dernier carré de chocolat AU LAIT qu’il me restait tellement ça donne faim!

Chocolat de Pâques + Lebon Trait d'union

Isabelle et la chocolaterie

C’était au début des années 2000. Ma mère et moi étions en Suisse. Magnifique pays dont je garde des souvenirs magiques… dont notre journée à Gruyère, où nous avons, bien sûr, mangé de la fondue au fromage, mais où nous avons aussi visité la chocolaterie Maison Cailler, établie depuis 1898.

Ma mère et moi, on se pointe là, excitées comme des enfants, car on s’est fait dire qu’il y avait une dégustation à la fin de la visite guidée!

On entre et on nous remet un audio-guide: une paire d’écouteurs reliés à une petite machine qui nous «parle». C’est elle qui nous fera découvrir les lieux.

Échange de regards avec ma maman et go! on appuie en même temps sur le bouton play et… «Bonjour, je m’appelle Cerise! Je suis une vache. C’est moi qui vais te faire visiter la Maison Cailler.»

Je pouffe de rire. Du coin de l’œil, je vois ma mère, perplexe. Nous regardons notre petite machine. Il n’y a pas d’option «enfant» ou «adulte». C’est donc Cerise qui nous fera découvrir les secrets du chocolat suisse! Je tapote doucement l’épaule de ma mère et lui fait signe de me suivre. On avance, au son de la voix enfantine de cette vache sympa!

La visite est intéressante, mais mon estomac a hâte d’arriver à la fin du parcours! C’est que voir du chocolat, sentir du chocolat, entendre parler de chocolat, ça finit par creuser l’appétit!

Chocolat de Pâques + Lebon Trait d'union

Enfin, nous y voilà! Le paradis chocolaté est devant nous! Bye-bye Cerise! Nous goûtons à du chocolat à tous les stades de fabrication. Et il n’y a pas de limite! Des montagnes des petites bouchées sont là devant nous, nous n’avons qu’à tendre la main pour en prendre. Et en reprendre. On joue aux connaisseures: «Celui-là est meilleur, non?» Et on regoûte pour être sûres. Après la dégustation, on débarque dans une boutique. Eh bien, croyez-le ou non, ma mère et moi, pleines de choco jusqu’aux yeux, nous passons tout droit! C’est pas avec nous que la Maison Cailler a fait de l’argent ce jour-là!

Ma mère et moi, on rigole toujours en repensant à la vache Cerise! Mais l’idée n’est pas bête; la preuve, on en parle encore!

Évidemment, pour Pâques, je n’irai pas en Suisse; c’est un peu trop loin! Mais je ne mangerai pas pour autant de chocolat cheap, oh que non! J’ai la chance d’avoir près de chez moi une chocolaterie artisanale, Chocolaterie Volupté, où il y a des chocolats-suçons, des chocolats fourrés, des animaux en chocolat (ce que mes cocos recevront pour Pâques… chut!), des chocolats noirs, au lait, pralinés, blancs… Bon, ça y est, j’ai faim! 

Chips au choco de chez Anne of Green Gables Chocolates

Aujourd’hui, j’ai reçu des chips au chocolat. Attends, pas des chips de chocolat: des chips de pommes de terres enrobées de chocolat (AU LAIT en plus!) Hélène nous a fait baver à un de nos meetings en nous vantant la déliciosité de ces dernières. 

Elle m'en a envoyées. 

J’ai regardé. 

J’ai lu les ingrédients (chocolat au lait, patate, huiles végétales…) 

J’ai goûté. Et ok, disons que c’est bon. C’est très bon. C’est TROP bon. Un bon chocolat bien gras (oui, c’est le meilleur) et une chips craquante de pomme de terre qui donne un petit goût salé, un petit goût de reviens-y, comme on dit. Bon. Le point négatif, c’est que… c’est pas addictif mais, vous savez à quel point vider un paquet de chips peut aller très vite, eh bien... c’est le même cas ici.

Hélène achète ça dans son petit paradis qu’est l’Île-du-Prince-Édouard et plus précisément à Charlottetown. Le nom exact du produit? Cow Chips. Ils sont drôles là-bas. «Chips de vache» ou «Chips de la vache». C’est pas vendeur, mais ça en fait plus pour ceux qui connaissent vraiment et qui savent à quel point c’est délicieux! :)

Chocolat de Pâques + Lebon Trait d'union

mars 30, 2021 — Marlène Lefebvre

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