La (maudite) page blanche

Par Isabelle Millaire


Comme créateurs de contenu et rédacteurs, même si c’est notre métier, on a parfois du mal à écrire. Pas de panique donc, si ça vous arrive aussi. En fait, on a même un truc pour contrer ça…

Syndrome de la page blanche, ou la leucosélophobie - du latin «leuco », qui fait référence à la couleur blanche et «selo», qui est un dérivé de «papier, feuille, page» - est la peur, l’angoisse que ressent une personne au moment de se mettre à écrire.

Une des façons de surmonter ce syndrome très répandu chez les auteurs est l’écriture automatique, c’est-à-dire une écriture spontanée, sans réflexion préalable.

Vous vous installez devant votre ordinateur et vous écrivez tout ce qui vous passe par la tête. Sans censure. Même votre liste de courses ou combien votre voisin vous agace, ou le changement d’huile à faire.

Dans cet exercice, c’est un peu comme si l’écriture était un muscle que vous devez «réchauffer» avant de vraiment le mettre à l’ouvrage. Bien souvent, une fois bien réchauffé, la barrière causée par le stress tombe d’elle-même.

Rappelez-vous que ce n’est pas grave si vous jetez tout ce qui a été écrit dans ces instants à la poubelle; l’important est d’avoir brisé la glace. Et vous verrez, des perles ressortent parfois de la pratique de l’écriture automatique.

Bonne rédaction!

octobre 06, 2020 — Isabelle Millaire

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