Aïe! J’écris sur mes proches (3/3)

Par Hélène Lebon

Quand j’ai décidé d’écrire l’épisode du « Love y Amor » sur comment j’étais tombée en amour avec l’histoire d’amour de mes grands-parents, je faisais face à 3 enjeux. Si vous écrivez sur vous ou vos proches, alors vous aussi, vous risquez d’y être confronté(e). Voici donc le troisième défi et comment le surmonter.

Autant de cœurs qui battent, autant de versions qui vivent

J’ai beaucoup de cousins et cousines, oncles et tantes, la plupart plus âgés que moi, avec leurs propres souvenirs (visions) des choses. Chacun avec sa charge émotionnelle et une mémoire sélective, subjective et véridique. À ce stade-ci, si vous pensez que la recherche du St-Graal est une expédition, préparez-vous à pire et sachez que vous ne pourrez pas contenter tout le monde ni réparer les vieilles blessures. Acceptez ça. Et aussi les remarques.

Mon conseil : assumez votre version

Il y aura des mécontents (sans doute), certains vous suggèreront des modifications (peut-être un tome 2?). Mais il y aura aussi des heureux et ceux qui auront toujours plus à dire. Et puis il y aura vous, et c’est parfait comme ça. Vous honorez une mémoire collective, vous gravez votre mémoire, peu importe ce qui vous a motivé(e) à le faire. Bravo.

décembre 15, 2020 — Hélène Lebon

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