Suemarr, être original au Japon
Par Hélène Lebon
Le jour tant attendu de vous présenter notre documentaire sur Suemarr est enfin arrivé! C’est la 7e version, il y aurait encore sans doute des améliorations à faire, les sous-titres et traduction nous ont donné du fil à retordre, mais enfin, le voilà!
Un peu plus sur notre protagoniste
Suemarr est le nom de scène de Masaaki Sudo, un chanteur japonais qui signe plusieurs titres de la bande sonore de la série à succès sur Netflix Tokyo Diner: Midnight Stories. Les chansons retenues par les producteurs sont celles de l’album Minstrel paru en 2007. Si vous cherchez Suemarr sur les plateformes d’écoute en ligne, vous ne le trouverez pas, et pour cause! Il gagne sa vie avec la vente de ses CDs, articles et concerts qu’il donne dans des bars dans tout le Japon. Je vous parle d’ailleurs de son quotidien, un an après notre rencontre et alors que la pandémie frappe le monde de plein fouet. Comment vit-il/va-t-il maintenant? C’est à découvrir ici. On a aussi décidé de lui verser 100% des bénéfices de la photo de lui que Mario a prise en concert.
Je l’ai rencontré par Instagram et c’est comme ça que nous avons commencé à échanger, jusqu’à notre rencontre comme je le mentionnais dans un de nos podcast. Depuis, j’ai tous ses CDs et je m’en suis fait un ami. Il y a un peu de cette rencontre dans ce documentaire et dans mes souvenirs.
Un peu plus sur le sujet
C’était mon premier voyage au Japon et je pense que si ce pays m’attire, je reconnais que j’en ai une vision assez romantique. Mais au-delà des préjugés, cette rencontre est devenue l’occasion de discuter entre créateurs. Sensibilité, inspiration, liberté de créer et originalité sont notamment les thèmes que nous avons abordés dans cette production Lebon trait d’union.
On a aussi parlé des Ki-do-aï-raku, du processus créatif, de sa vision du Japon… Entre conversation et confidence, on a eu la chance de nous entretenir avec lui au Sammy’s, puis de passer une journée avec lui à Yokohama à découvrir ses endroits favoris et enfin de le retrouver quelques jours après à Tokyo pour un concert au Woodstock Café et pour arpenter la capitale nippone.
Un peu plus sur les coulisses
Pour être honnête, je n’avais pas de traducteur avec nous pour l’entrevue, et ça n’était pas forcément toujours simple, car je ne parle pas japonais! Je parle de ça dans mon article sur les coulisses du documentaire. Mais honnêtement, Suemarr est tellement généreux et intéressé que ça a quand même bien été. Ce qui a été formidable, c’est surtout l’impression de traverser mon écran, de me retrouver dans un monde similaire à celui de la série! En ça, Netflix a fait un excellent travail: c’est réaliste et quand on y va, on n’est pas déçu!
Les remerciements
Je ne peux vous présenter ce documentaire sans mentionner l’incroyable travail d’équipe qui est derrière. D’abord, il y a Mario, qui a toujours cru en moi et soutenu mes idées folles, qui a filmé ces instants et m’a accompagnée dans la découverte de mon pays de prédilection, le Japon. Il a été témoin et partie prenante de mes rencontres avec ces amis de l’autre bout du monde. Il a refait (presque) sans rechigner toutes les modifications, les changements, il a rendu ce projet possible. Il a même fait le poster parce que, finalement, cette production, c’est aussi beaucoup de lui.
Et puis, il y a eu l’œil avisé en traduction de Akiko, Reina et surtout Pascal Ferrante, David pour le son, Carlos, Marc, Antoine et Isabelle pour le côté ciné et le soutien précieux de Cheryl qui m’a ramenée dans le calendrier et dans les clous quand je m’égarais, Phil et Marlène; tous des traits d’union qui avaient sans doute autant hâte que nous de vous présenter ce documentaire.
Enfin, bien sûr, il y a Suemarr, qui nous a ouvert grand les portes de son univers et les bras de son amitié. Il n’y avait pas meilleur choix que mon ami pour ouvrir le bal de nos productions japonaises.